dimanche 22 février 2015

Parution de mes nouvelles

Je suis ravi de pouvoir inaugurer sur ce blog une rubrique concernant les parutions de mes premières nouvelles. Je mettrai à jour cette liste régulièrement, à mesure que ce sera nécessaire (je ferai de mon mieux pour que ce soit très souvent nécessaire ! )


Déjà paru :


"Mort Chronique" (Fantastique / Thriller), nouvelle écrite lors du match d'écriture des imaginales, parue dans AOC N°35. Il s'agissait d'un match par équipe, vous y trouverez donc aussi les nouvelles de mes amis Anaïs La Porte et Guillaume Fourtaux.



"Ça ne rime à rien", courte nouvelle humoristique, est en ligne sur le site de Hackoeurs, groupement d'étudiants en Master 2 des métiers de l'édition de la Sorbonne. 




Bientôt :


"Le cercle des Nécrisses" (Fantasy) paraîtra dans le recueil édité par l'association Apocryphos et ne sera vendu que lors de la foire du livre de Saint-Louis (68) les 24, 25 et 26 avril. Le prix du recueil sera de 1€ symbolique.

Une version profondément remaniée de "Ce Démon de Chat" (fantastique) paraîtra dans un numéro de Gandahar qui sortira fin avril ou début mai. En parallèle, la version initiale de cette nouvelle restera en ligne sur le site des 24 heures de la nouvelle.

"Plug-in, baby" (SF / Anticipation) sera au sommaire du n°6 de "Pénombre", fanzine numérique édité par Transition qui sortira au cours de ce premier semestre 2015. 

"Silence" (Fantastique / horreur) paraîtra dans le numéro 9 de la revue "Nouveau monde", qui sera intitulé "Histoires à faire peur #2". Comme tous les autres, ce numéro sera gratuit et sortira au courant du second semestre de cette année.




dimanche 15 février 2015

Muse fait mumuse...

Quand j'ai fixé mes objectifs d'écriture pour cette année 2015, je me suis montré volontairement optimiste : prévoir d'écrire 3 premiers jets de roman sur une seule année, ce n'est pas rien. Dans mon cas, ça reste toutefois réalisable, car j'ai la chance de pouvoir consacrer du temps à la plume. Autant que j'en profite ! 

La contrepartie de cette volonté était claire : je n'aurai pas de temps pour les nouvelles. Ici, pour illustrer mon propos, je pourrai vous citer des expression rurales, du genre "on ne peut pas être au four et au moulin", mais est-ce bien utile ?




Voici quelques jours, après avoir bataillé pour écrire un synopsis représentatif et alléchant, j'ai envoyé des extraits d'Essence d'Asphalte dans l'arène, face à des dizaines de paires d'yeux. Non pas dans le but de faire éditer ce roman - pas encore, en tout cas - mais de me permettre de l'améliorer. 

Depuis, je me pensais au calme. J'allais forcément encore une fois relire mon roman, en bon maniaques obsessionnel angoissé et attendre le verdict, en écoutant pousser mes cheveux blancs. Un mois tranquille s'annonçait, en somme.

C'est ce moment qu'on choisi plusieurs personnes pour attirer mon attention. Une d'elle, via son compte FB, invitait les volontaires à un AT réclamant des textes courts. Le thème se prêtant à la détente et à l'humour, je me laissai tenter.




Le même jour, une autre personne me proposa de retravailler une nouvelle écrite en mai dernier à des fins de publication. Comment refuser ? 
Puis, le lendemain, je reçus le mail d'une association éditrice de nouvelles, qui avait déjà accepté un de mes récits et m'invitait à des retouches éditoriales. 

Le vide s'était rempli ! Je m'attelais à la tâche, ravi d'avoir de quoi occuper mon esprit. La première nouvelle avançait vite, le travail sur la seconde ne me prit que deux jours, quant à la troisième, je vais m'en occuper ce week-end. Tous ces textes sont assez courts, 16K SEC pour le plus gros des trois.

Puis, je me hasardai sur un site dangereux pour les auteurs. Un de ces endroits qui prend l'esprit en otage, réveille Muse en fanfare... Le site épopées fictives, qui recense les différents appels à textes des éditeurs de littératures de l'imaginaire.
Oh ! Un appel à textes pour des récits horrifiques. Et Oh !!! Un second !!!




Pendant une poignée de secondes, Mme Raison me rappela à l'ordre, de sa voix docte. "Mais non, tu n'auras pas le temps, tu as des romans à écrire." 
Muse s'immisça dans la discussion, planning d'écriture à la main. "Eh ben si, euh, il aura le temps, euh." démontra-t-elle en pointant les plages inoccupées - ou, en tout cas, censées l'être.
Mme Raison n'eut pas le temps de contrer les arguments de Muse. Elle aurait pu pointer quelques éléments comme la fatigue, le besoin de lire davantage... Mais non. Muse lui botta les fesses, et eut raison de Raison ! (Oui, je sais, elle est facile et téléphonée, mais j'avais envie de la caser quand même, celle-là.)

Donc, si tout va bien, dans un monde parfait où je ne prendrai aucun retard sur mon planning, pourvu que mes idées soient assez bonnes et que je ne fasse pas une embolie cérébrale entre-temps, j'écrirai quand même quelques nouvelles cette année. 

Bon, là, je pourrais conclure cet article avec une morale à deux sous, du genre "il ne faut jamais dire jamais", mais, entre nous, vous croyez que je suis bien placé pour vous faire la morale, moi qui cède à toutes les tentations de la plume ?




dimanche 8 février 2015

#JeDeclareMaFlamme à De l'autre côté du mur par Agnès Marot

#JeDeclareMaFlamme



Par moments, le hasard fait étrangement les choses. 
Je parcourais les innombrables sujets de mon forum préféré, à la recherche d'œuvres à suspense, angoissantes voire un peu horrifiques, quand je tombai sur un extrait de "De l'autre côté du mur", d'une certaine Agnès Marot (que je ne connaissais que par son pseudonyme).
Angoissant ? En aucun cas.
Horrifique ? Sauf à considérer la danse classique comme le sommet de l'épouvante, non, vraiment pas.
Mais une écriture magnifique, une façon d'emmener le lecteur dans son univers telle que je n'ai pas résisté. 
Je me suis alors rendu sur le site de l'auteur, qui offrait les toutes premières pages du roman. J'étais absorbé par cette écriture incroyable, qui parvenait à me faire vivre comme si j'y étais une scène où la jeune héroïne danse. En sachant bien sûr que la danse et moi ne sommes pas exactement très proches.

Il y avait prise d'otage ! Je jouai le jeu et achetai le roman d'Agnès.


Pour Sibel qui se consacre entièrement à la danse, le quotidien est un perpétuel ballet. Pourtant, tout bascule le jour où son lien à l’Art est coupé : on l’isole de ses sœurs, on lui refuse l’existence qu’elle aime tant dans cette communauté composée exclusivement de femmes. En tâtonnant pour retrouver tout ce qu'elle a perdu, elle entend des rumeurs, découvre des secrets propres à bouleverser sa conception du monde.
Mais alors, si la vie n’est qu’un immense théâtre, pour qui Sibel danse-t-elle ? Et surtout, que se trame-t-il en coulisse ?
Peut-être cet étranger au sourire narquois qui se définit comme un « homme » et ne lui parle que de Science pourra-t-il lui apporter des réponses. L’aidera-t-il à franchir l’enceinte qui délimite l’univers qu’elle a toujours connu ? 
Découvrez le mystère qui se cache là-bas, de l’autre côté du mur…


Dès les premières pages, passé l'extrait qui m'avait happé, je découvrais un monde très intelligemment conçu et travaillé par l'auteur. J'allai de surprise en surprise au fil de ma lecture, toujours ensorcelé par la plume d'Agnès. 
Des sourires, des craintes. Du suspense, aussi, car à de nombreuses reprises, je me demandai comment Sibel allait s'en tirer. Aucune grosse ficelle, que de la subtilité, un scénario travaillé, bien huilé. Des personnages superbes, touchants, attachants. Finalement, tous les ingrédients que j'affectionne étaient réunis.
Pourtant, je n'étais pas du tout dans mes univers de prédilection. Arrivait déjà la fin, spectaculaire, à la hauteur des découvertes égrenées au fil des chapitres. Quelle claque !

Je déclare ma flamme à ce roman et à la plume d'Agnès car j'ai adoré cette découverte. Bien sûr, Agnès a écrit d'autres romans, ils sont dans ma PAL. Bientôt, la préquelle de "De l'autre côté du mur" sortira, toujours aux éditions du Chat Noir. J'ai eu la chance de pouvoir en lire plusieurs extraits et je peux vous dire que ce prochain roman s'annonce au moins aussi bon ! Hâte de l'avoir en main.



Vous pouvez découvrir l'univers d'Agnès Marot sur son excellent blog, sur son site d'auteur et sur sa page facebook où elle donne très régulièrement des informations. Ou fait d'insupportables teasings. Agnès participe régulièrement a des salons, que ce soit en région parisienne où ailleurs, l'occasion pour vous de vous faire dédicacer ses romans et de découvrir son incroyable collection de tampons ;)



vendredi 6 février 2015

#JeDeclareMaFlamme : l'enfant des cimetières de Sire Cédric

#jedeclaremaflamme




Puisqu'il s'agit de parler des coups de cœur littéraires, je ne peux pas ne pas parler de cet excellent roman.

Depuis plusieurs années, j'entendais parler de ce Sire Cédric. Compte tenu de son nom de plume, j'étais convaincu qu'il écrivait de la Fantasy. J'imaginais une saga de plusieurs tomes, dans laquelle je n'avais pas envie de m'immerger, moi qui lit très - trop ! - peu.
Puis, un jour que j'avais le temps, j'ai cherché à en savoir plus. Le nom de ses romans m'évoquait davantage des thrillers que de la fantasy. Voyant que les critiques étaient à peu près unanimes à encenser son oeuvre, je décidais d'en acheter un. Je commençai par le premier : l'enfant des cimetières.


"Un fossoyeur vivant près d'un cimetière est pris d'une folie hallucinatoire et tue toute sa famille avec un fusil à pompe avant de se suicider. Un adolescent, se croyant poursuivi par des ombres, menace de son arme les occupants d'un hôpital et tue Kristel, une artiste peintre. Plongé dans cette épidémie meurtrière, David, photojournaliste et compagnon de Kristel, décide de mener l'enquête. Avec l'aide d'Aurore, une jeune collègue ambitieuse, et du commandant de police Vauvert, ils vont être bientôt confrontés à l'inimaginable. Meurtres sordides et suicides pour le moins étranges s'enchaînent sous les yeux terrifiés des trois enquêteurs. Nathaniel, aussi insaisissable que
maléfique, n'est pas un jeune homme ordinaire... L'enfant des cimetières prend un plaisir manifeste à tuer, à prolonger l'agonie douloureuse de ses victimes. Homme ou démon ? Rien ne semble pouvoir l'arrêter dans son abominable quête. David, qui n'a plus rien à perdre, est prêt à tout pour venger Kristel, quitte à suivre Nathaniel jusqu'en enfer."


L'introduction me mit directement dans le bain, sans équivoque. J'avalai les pages, je n'avais pas lu avec autant d'avidité depuis longtemps. Personnages travaillées, dialogues expressifs, efficaces, ambiance soignée et intrigue bien construite, absolument tout ce que j'aime. Mon intérêt gravit des paliers supplémentaires avec l'évocation de mythes sumériens, puis avec l'entrée en scène d'un certain Vauvert, personnage diablement réaliste et accrocheur.
Il ne m'a fallu qu'un week-end pour dévorer l'Enfant des cimetières. Je me souviens qu'en fermant le fichier - parce que oui, je l'ai pris en version numérique - j'ai dit à ma chérie : il faut que tu lises ce bouquin !
Elle m'a écouté, et aussi convaincue que moi par le talent de Sire Cédric, elle a emprunté ou acheté les autres romans. 

On dit que Sire Cédric est le Stephen King français. C'est vrai sans l'être. 



J'acquiesce à ce raccourci en terme d'efficacité de la narration, d'ambiance, de travail des personnages et de capacité à immerger le lecteur. Le jeune toulousain n'a pas à rougir de la comparaison avec le vieux maître du Maine.
Mais King joue sur différents registres, alors que jusqu'ici, Sire Cédric est resté fidèle au thriller fantastique. En fait, il construit davantage ses romans comme des polars, en conservant les mêmes héros. 
Le changement de ligne éditoriale par le Pré Au Clerc a sans doute contribué à retarder la sortie du nouveau roman de Sire Cédric, habitué à en sortir un par an. Mais j'attend ce nouveau roman avec impatience, d'autant que cette fois, le toulousain a annoncé qu'il laissait de côté Vauvert et Svärta.
Et surtout, dès que j'aurai le temps, moi aussi je lirai ses autres romans. Ils sont en haut de ma volumineuse PAL.



Découvrez-le, et n'hésitez pas à parler avec lui en salon si vous le croisez, car non content d'être talentueux, il est sympa et ouvert ;)
En attendant, vous aurez des infos sur son site officiel ou sa page Facebook




lundi 2 février 2015

TAG : les 7 dates importantes dans votre passion

Pour tous les artistes que je connais, il y a des dates qui comptent plus que d'autres.
Je me suis amusé à recenser les miennes, vous allez les découvrir juste après. Mais plutôt que de ne parler que de moi, j'ai envie de partager avec tous les autres artistes que je connais. Sur Facebook, il commence à y en avoir quelques uns ;)
Je vais donc proposer un TAG, le faire tourner à 3 personnes de mon choix, que j'inviterai à en faire autant. Bien sûr, si je ne vous ai pas nommé et que ce TAG vous plaît, allez-y ! Foncez ! Vous n'avez pas besoin de mon autorisation :)

Le but du jeu est simple : raconter quelles sont les 7 dates de votre vie d'artiste qui vous semblent les plus importantes, tout en expliquant pourquoi.

Maintenant, je vous embarque dans ma machine à voyager dans le temps personnelle pour cette croisière en 7 étapes.


1 :  Août 1991.

Je venais de finir la lecture des frasques écrites par deux amis. Ils avaient créé un univers à eux, autour de notre ville de résidence commune. Leurs récits donnaient vie à des personnages hauts en couleur et le tout était addictif, car sans aucun temps mort. C'était complètement décalé, dépourvu de style mais bourré d'énergie.
En lisant ça, je me suis dit que, moi aussi, je pouvais apporter ma pierre à l'édifice. J'ai donc commis mon premier récit. 
Nous étions à une époque qui ne connaissait pas l'accès internet haut débit illimité, ni la téléphonie mobile par GSM. Les ordinateurs les plus courants étaient encore les Amstrad, Amiga ou Commodore, des machines prévues pour jouer. J'ai donc écrit ces 44 premières pages à la main. Si vous connaissiez mon écriture, cette précision vous ferait frémir. Heureusement, la plupart d'entre vous n'a pas cette malchance :)
Mieux encore : cet été-là, j'étais en stage rémunéré dans l'entreprise où mon père était employé. Il n'y avait que très peu d'activité. J'ai donc rédigé ce récit sur ce lieu de travail et, surtout, sur le premier support qui m'est passé sous la main : un joli tas de feuilles pour imprimante à marguerite : c'est comme une feuille de papier normale, avec sur chaque côté, une rangée de petits trous dont la machine se servt pour guider le papier. Autre spécificité intéressante : chaque feuille est reliée aux autres, et détachable avec un système de pré-découpe en pointillée. Je vous laisse imaginer la première impression laissée par ce manuscrit raturé, écrit pas droit sur des feuilles qui pouvaient faire penser à du PQ pour troll... Mais, une première pierre était posée ;)


2 : Courant 1993.

J'enchaînais à l'époque les frasques les plus douteuses à un rythme frénétique. Passé le plaisir de me voir les rejoindre, mes comparses de l'époque commençaient à désespérer que je puisse écrire une histoire digne de ce nom. Il faut dire que leurs premiers écrits étaient du même calibre que les miens, mais entre-temps, ils avaient progressé. Pas moi.
C'est lors de cette année que l'un d'eux m'a appris ce qu'était "un style". Révélation ô combien indispensable quand on prétend raconter des histoires à l'écrit, vous en conviendrez sans doute.
J'ai donc appris qu'il fallait que je pense à décrire les lieux, les personnages, les situations... 
J'ai dû avoir une citation historique, à l'époque, quelque chose du genre "ah bon ? Ben fallait me le dire !"


3 : fin 1994.

J'ai mis à profit ce précieux conseil avec davantage de dextérité que d'autres. Le même camarade de jeu qui m'avait enseigné des rudiments de style avait en effet tenté de m'apprendre à dessiner. J'avais plus d'aisance dans le premier domaine que dans le second !
En 1994, j'écrivais moins, mais mieux. J'ai recommencé à lire pour mon plaisir (ce qui ne m'était plus arrivé depuis l'école primaire et la découverte, à l'âge de 8 ans, de Victor Hugo, ce qui m'avait convaincu d'arrêter de lire puisque je ne comprenais pas un mot sur cinq.) Cela m'a sans nul doute aidé à comprendre ce qu'est un style. Grâce à ça, fin 1994, j'ai pu écrire une nouvelle d'environ 35.000 signes que je peux encore aujourd'hui considérer comme potable. Pas assez pour vous la montrer, mais pour l'époque, c'était bien.
Sans compter qu'en début d'année, je m'étais informatisé : finies les illisibles pattes de mouches raturées à outrance ! Là, ça faisait pro. J'avais même une imprimante à jet d'encre !




4 : mi-1996.

Mon rythme d'écriture a ralenti entre 1994 et 1996. J'écrivais environ une nouvelle par trimestre. En général, ces nouvelles étaient plutôt épaisses (de 40 à 120K SEC... Eh oui, j'ai commis une novella !) mais n'allaient pas bien loin. Absorbé par la lecture de King en grande majorité, et d'un peu de Koontz, Barker ou Clark, je gravitais exclusivement autour du registre horrifique. 
Mes rares lecteurs de l'époque étaient partagés, à ce sujet. Certains trouvaient que je m'en sortais très bien dans ce domaine (essentiellement mes camarades de lycée, ceux à qui je faisais lire ce que j'écrivais et qui dévoraient King aussi) mais d'autres trouvaient que je tournais en rond, et que j'écrivais... du King, en moins bien, évidemment.
Je suis le genre d'auteur qui aime donner tort à ses détracteurs. Ces remarques ont vite constitué un défi pour moi : écrire autre chose. Puisque mes comparses auteurs s'adonnaient joyeusement au space-opéra, je voulais partir sur un autre registre. Rester dans le domaine fantastique mais pas horrifique. Créer une saga énorme, marquante, qui impressionnerait. J'allais donc écrire une trilogie. Hop, comme ça, au débotté !
Je livrais ce nouvel écrit à mes lecteurs de la main à la main sur des feuillets agrafés. À n'en pas douter, les 3 premières parties plurent, mais je séchais lamentablement sur la quatrième (le premier tome devait en compter 8 d'après mes vagues plans de l'époque).
Cette même année 1996 marqua hélas une rupture entre l'écriture et moi. Ce fut l'année où une camarade de fac me fit don de sa guitare et je m'adonnais avec une passion dévorante à la pratique de cet instrument.



5 : Mars 2011.

Nous voici déjà 15 ans plus tard ! J'ai beaucoup joué de guitare, beaucoup moins écrit. Il y a même eu quelques années pendant lesquelles je n'ai fait ni l'un, ni l'autre. 
Pourtant, pendant l'été 2010, j'ai redécouvert ma fameuse saga. Après l'avoir abandonnée lâchement en 1996, je l'avais reprise en 2001 pour finir le premier tome. Celui-ci avait connu son lot de succès en 2002, mais à me relire, je le trouvais maladroit. Il me semblait que cette histoire méritait mieux. J'envisageais d'abord d'écrire un prologue, afin de mieux introduire mon univers. En fin de compte, quatre mois plus tard, j'avais entièrement réécrit ce premier tome. 
Cette fois-ci, mes ambitions étaient plus vastes que de plaire à mon lectorat habituel. Convaincu de tenir quelque chose de bien, je me lançais joyeusement dans le monde de l'auto-édition. Outre l'intense exaltation de recevoir mon chef d’œuvre chez moi, imprimé, relié et forcément splendide, j'eus aussi le plaisir d'en écouler plusieurs dizaines d'exemplaires.
Les retours furent plutôt bons, certains parmi mes lecteurs attendant avec impatience le second tome.
Les choses se gâtèrent quand, pour m'aider à promouvoir mon roman, j'eus l'idée de demander à des webzines de me le chroniquer. L'un d'eux me fit un retour plutôt amer. Info dump à outrance, dialogues improbables, trop d'explications... Mais, selon eux, une bonne idée qui méritait un meilleur traitement. Tout n'était donc pas à jeter, mais j'avais encore du chemin à parcourir.




6 : Novembre 2013.

Je me rendis compte qu'un auteur dépend aussi beaucoup de ses lecteurs. Si personne ne vous renvoie votre passion, elle tend à s'essouffler. Or, j'avais du mal à me faire lire au fur et à mesure de l'avancée du tome 2. Sans compter que les remarques négatives reçues en 2011 m'incitaient à penser que je n'avais pas tous les éléments en main. Sans doute allait-il me falloir une troisième version de ce premier tome, mais cette fois, j'étais décidé à l'envoyer à un éditeur, un vrai.
Sauf que je ne connaissais rien au milieu de l'édition.
En cherchant un guide ou une sorte d'annuaire, je tombais sur le Grimoire Galactique des Grenouilles, publié par une association nommée Cocyclics. Derrière ce nom se cachait un forum qui permet aux auteurs de travailler leur prose. J'avais lu les conditions de soumission d'un roman en cycle quelques mois plus tôt, me disant que jamais je ne trouverais le temps de bêta-lire les textes des autres auteurs. Puis, après réflexion, je décidais de tenter l'aventure. Ça ne coûtait rien, après tout.
Je crois que je n'ai jamais rien fait de mieux depuis que j'écris ! J'y apprends encore chaque jour des quantités de choses utiles pour m'aider à améliorer mon écriture. Sans compte l'excellente ambiance, les gens géniaux qui peuplent la Mare... Que du bonheur !




7 : Août 2014.

Dernière étape de mon voyage personnel. C'est en août de l'an dernier que j'ai fini le premier jet d'un tout nouveau roman. J'en avais esquissé les contours en arrivant sur Cocyclics pour me rendre compte, grâce aux grenouilles, que le projet n'était pas encore mûr.
J'ai réussi à l'écrire en sept semaines, dont deux passées à... euh... glander. La fatigue m'est tombée dessus, j'ai pris un peu de recul pour mieux m'y remettre. C'est la première fois que j'arrive à écrire un récit qui soit à mi-chemin entre la nouvelle et la trilogie :)
L'aventure de ce roman n'est pas finie, vous le savez si vous me lisez régulièrement. Pour le moment, on ne m'a pas fait les reproches du premier tome de ma trilogie de 2011, preuve que je progresse :)




Hum... Je ne pensais pas faire si long, j'espère ne pas vous avoir endormis.

Et maintenant, partageons ce TAG !

Je commence à connaître pas mal de gens qui ont sans doute beaucoup de choses à dire, mais il faut que j'en choisisse trois, puisque c'est la règle que j'ai créée.

Alors, ce sera :
Solange, une auteur étourdie, qui m'avait taggé la dernière fois. Chacun son tour ;)
Jean-Sébastien Guillermou, le Pirate de l'Escroc-Griffe qui a sûrement beaucoup de choses à nous dire.
Cécile G. Cortes qui va se faire un plaisir d'ébrouer ses plumes sauvages :)

Comme je le disais au début - mais entre-temps, j'ai été bavard - si ce TAG vous plaît et que vous souhaitez vous en emparer, allez-y, c'est cadeau :) Et si vous m'y invitez, je viendrai voir avec plaisir ce que sont vos 7 dates.